Rencontre du president poutine et de trump en direct conclusion

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Tous droits de reproduction et de représentation réservés. La liste des points de désaccord n'a fait que s'allonger ces dernières années, avec le soutien de Moscou au régime syrien, l'annexion de la Crimée puis l'insurrection prorusse dans l'est de l'Ukraine, les accusations d'ingérence russe dans la présidentielle américaine ou encore l'empoisonnement de l'ex-espion russe Sergueï Skripal, à l'origine d'une vague historique d'expulsions de diplomates, y compris américains. Donald Trump a notamment eu une entrevue avec le président de la Chambre des représentants, Paul Ryan. « Notre démocratie constitutionnelle sanctuarise la passation pacifique des pouvoirs », a également déclaré la candidate démocrate Hillary Clinton lors de son discours de défaite mercredi. Romain Huret : Idéaliser, je ne sais pas. Lors de la conférence de presse, interrogé à ce sujet, Vladimir Poutine a botté en touche.

Le nouveau président des Etats-Unis a rencontré jeudi au Capitole, à Washington, les chefs républicains du Congrès pour planifier le début de son mandat. Trois priorités ont été annoncées : la santé, l'immigration et l'emploi. Donald Trump a notamment eu une entrevue avec le président de la Chambre des représentants, Paul Ryan. Trump au cours d'une conférence de presse. Que ce soit sur la santé, l'immigration ou de nombreuses autres choses. Nous allons abaisser les impôts, nous allons rendre la santé moins chère. Nous allons faire un vrai boulot sur la santé. De gauche à droite : le nouveau président des Etats-Unis Donald Trump, le président de la Chambre des représentants Paul Ryan et le vice-président Mike Pence. Des propositions polémiques de Donald Trump ont disparu de son site de campagne Certaines des propositions les plus controversées formulées par le candidat Donald Trump durant la campagne présidentielle ont disparu jeudi de son site Internet. C'est également le cas pour sa liste de personnalités envisagées pour la Cour suprême ainsi que de certains détails de ses projets économiques et en matière de défense. Bonjour Luc, De nombreux internautes espèrent un revirement de situation grâce à des grands électeurs républicains qui décideraient finalement de voter pour Hillary Clinton. C'est très improbable, d'abord parce que Donald Trump possède une avance importante sur la candidate démocrate, en termes de grands électeurs. Melania Trump, 46 ans, a épousé le futur président américain en 2007. Arrivée aux Etats-Unis en 1996, cette ancienne mannequin d'origine slovène avait obtenu la citoyenneté américaine un an avant son mariage avec le magnat de l'immobilier. La mère de Barron, 10 ans, le fils qu'elle a eu avec Donald Trump, deviendra la première First Lady née à l'étranger depuis Louisa Adams, femme du président John Quincy Adams 1825-1829 , née en Angleterre. Avec 28% d'opinions favorables et 32% d'opinions défavorables, Mme Trump a pour l'instant les plus mauvais chiffres pour une future First Lady depuis les années 1980, selon Gallup. A la convention républicaine en juillet, elle avait notamment été critiquée pour avoir plagié dans son premier discours plusieurs passages d'une ancienne allocution de Michelle Obama. Et de mettre l'accent sur la lutte contre le harcèlement sur Internet. Les critiques de son mari s'en sont gaussés, rappelant la virulence de Donald Trump sur Twitter. En Europe, les bourses reprennent leurs esprits Les bourses européennes ont terminé en baisse jeudi, mais ont repris leurs esprits au lendemain d'une séance rendue fiévreuse par l'élection de Donald Trump à la présidence des Etats-Unis. L'indice Euro Stoxx 50 a ainsi reculé de 0,32 %. Cela fait maintenant plus d'une heure que Donald Trump est arrivé à la Maison Blanche pour une première discussion symbolique avec le président sortant, Barack Obama. En 2008, la première rencontre post-élection à Washington, entre George W. En 1992, Bill Clinton avait passé près de deux heures à discuter avec George H. Bush dans le bureau Ovale,. Le chef du gouvernement libéral a déclaré à propos de ce traité entre le Mexique, le Canada et les Etats-Unis. Depuis l'élection de Donald Trump, le président Obama a martelé sa volonté de mener la transition politique à bien sans heurts. « Notre démocratie constitutionnelle sanctuarise la passation pacifique des pouvoirs », a également déclaré la candidate démocrate Hillary Clinton lors de son discours de défaite mercredi.  Sur les réseaux sociaux, certains internautes inquiets de l'élection de Donald Trump appellent les citoyens d'Etats pris par le candidat républicain à contacter les grands électeurs qui devront élire en décembre le président. Ces internautes estiment qu'Hillary Clinton peut encore être élue présidente si les grands électeurs républicains de plusieurs Etats-clés se ravisent et décident finalement. Dans la pratique, c'est très improbable. Ces grands électeurs sont désignés à l'avance par les partis ou les candidats à la présidence selon le résultat dans chaque Etat. Dans une partie des Etats, les grands électeurs sont d'ailleurs obligés de voter pour le candidat pour lequel ils ont été désignés. Une rencontre hasardeuse tant ces dernières années, et particulièrement durant ces derniers mois de campagne, Barack Obama a multiplié les piques soulignant le ridicule du républicain. C'est une vraie différence entre Marine Le Pen et Donald Trump. C'est en partie pour cela que Marine Le Pen a mis du temps à soutenir ouvertement Donald Trump, car elle avait peur d'être diabolisée en France. Pour autant, son succès se fonde aussi sur le rejet de l'islam qui peut exister en France, et son entourage comme elle-même n'hésitent parfois pas à souffler sur ces braises. C'est son pari, et c'est pour ça qu'elle se multiplie dans les médias et sur Internet pour tenter de profiter du souffle créé par la victoire de Trump. Dans son esprit, l'élection de Trump crée un précédent censé rassurer l'électorat. Elle semble dire : puisque les Etats-Unis se sont dotés d'un président populiste, au discours protectionniste et nationaliste, pourquoi les Français ne feraient pas de même? Il semble peu probable que la présidente du FN s'engage dans cette voie : sa personnalité et son parti suscitent du rejet, et c'est précisément ce point qui, selon certains frontistes, a empêché le parti de gagner au second tour des élections régionales en 2015. Le système politique français à deux tours suppose de réussir à dépasser les clivages, et c'est à cette tâche que le FN s'attelle. A ma connaissance, Donald Trump n'a pas exprimé de sympathie ou de rejet quelconque envers le Front national et Marine Le Pen. Pendant la campagne, la présidente du FN ne s'est pas rendue aux Etats-Unis, au contraire de Geert Wilders, président du PVV aux Pays-Bas, et allié du FN au Parlement européen, qui a assisté à la convention républicaine en juillet, à Cleveland. En revanche, le député européen frontiste Bernard Monot a rencontré le président de la Chambre des représentants, Paul Ryan. Et le responsable des relations internationales du FN, Ludovic de Danne, a accompagné une délégation du groupe frontiste au Parlement européen à New York, mardi, pour soutenir Donald Trump. En tout cas, il est certain que Marine Le Pen serait ravie d'être reçue à la Maison Blanche au cours de la campagne présidentielle française. Les sondeurs français ont déjà connu une débâcle similaire avec le 21 avril 2002, quand on leur a reproché de ne pas avoir vu venir la qualification de Jean-Marie Le Pen au second tour de la présidentielle. Depuis, ils ont adapté leurs outils pour tenter de corriger d'éventuelles sous-déclarations des intentions de vote en faveur du FN. Mais c'est avant tout l'analyse qui est faite des sondages — par la classe politique ou les médias — qui doit être au cœur des préoccupations. La victoire de Donald Trump et celle du Brexit, au Royaume-Uni, constituent à ce titre un avertissement, que tout le monde semble intégrer aujourd'hui : tout est possible, d'autant qu'il reste plus de cinq mois d'ici au premier tour de la présidentielle. Il y a plusieurs raisons pour lesquelles Marine Le Pen se réjouit de voir Donald Trump élu aux Etats-Unis. Le libre-échange, tout d'abord : comme elle, il est opposé à sa promotion, et s'est montré hostile durant la campagne au Tafta, le traité de libre-échange en cours de négociation entre l'Union européenne et les Etats-Unis. Ensuite, il n'a pas caché sa volonté de dialoguer avec la Russie de Vladimir Poutine, en particulier pour tenter de résoudre le dossier syrien, dans lequel Bachar Al-Assad doit être, selon lui, un interlocuteur : c'est aussi la position défendue par Marine Le Pen. Enfin, il défend une conception multipolaire des relations internationales, où prédomine l'intérêt national. C'est aussi le cas de la présidente du FN. Merci pour vos questions. Cela fait déjà un certain nombre d'années, avant même que Marine Le Pen ne devienne présidente du FN, qu'une partie de l'électorat ouvrier se tourne vers l'extrême droite en France : on parlait déjà d'ouvriéro-lepénisme dans les années 90. Mais en s'implantant dans le bassin minier du Pas-de-Calais, en 2007, et en adoptant un discours centré sur la défense des classes populaires et des victimes de la mondialisation, elle a braqué les projecteurs sur cette question. Mais la perte de l'électorat ouvrier pour la gauche n'est pas neuve en France. Et pour partie, ceux qui ont rejoint Marine Le Pen aujourd'hui venaient... Sur l'accusation de viol : il est encore trop tôt pour savoir jusqu'où ira cette affaire. Mais peut-il le faire? Romain Huret : Idéaliser, je ne sais pas. Ce qui est certain, c'est qu'il risque de manquer à beaucoup d'Américains, d'autant plus que l'électorat a choisi l'antithèse d'Obama. A l'intellectuel pondéré, toujours maître de soi, va succéder un homme d'action, impulsif, souvent provocateur. Et, si je parle davantage du fond, il y a fort à parier que Trump va détricoter les principales mesures d'Obama, notamment l'Obamacare. Il est donc certain qu'une partie des démocrates et de la gauche américaine va beaucoup regretter Barack Obama. Romain Huret : Oui, Trump a fait une campagne tout à fait étonnante, une campagne de déstabilisation permanente qui a surpris tout le monde. Il n'a respecté aucun code du parfait candidat. Il a insulté une grande partie de l'électorat, il a multiplié les dérapages, il a mobilisé la presse contre lui, et tout cela a contribué paradoxalement à le faire apparaître comme un candidat antisystème, un candidat différent. Je répète qu'Obama était apparu comme LE candidat antisystème. Le grand mystère pour moi est d'essayer de comprendre pourquoi il s'est entêté dans cette stratégie alors qu'il aurait été temps d'adopter une posture plus présidentiable et plus respectable. Le résultat a démontré qu'il avait choisi la bonne stratégie. Et, si j'en juge par sa première intervention de président élu, il va désormais adopter un ton plus modéré et plus consensuel. Romain Huret : Je ne crois pas à cette vision simpliste de la campagne et du résultat, pour la bonne et simple raison qu'une grande partie de l'élite américaine a voté Trump. Comme je l'ai dit précédemment il a réussi à recréer l'alliance qui avait permis à Reagan de l'emporter. Ce qui peut se jouer en France et en Europe, c'est de voir le même type d'alliance se mettre en place. Mais en tout cas je crois qu'il ne faut pas oublier que l'électorat de Trump ne peut pas se résumer au seul électorat populaire et ouvrier. Et n'oublions pas que lui-même appartient au monde des élites médiatiques et économiques. Ce qui montre que son discours qui vise à recalibrer l'interventionnisme américain a pesé dans la campagne. Romain Huret : Je répondrais de manière très prudente pour la simple et bonne raison que ces noms sont des rumeurs pour le moment. Il faut attendre la constitution du cabinet de Trump et il ne faut pas oublier que c'est un homme d'affaires et qu'il a l'habitude de s'entourer de conseillers. Il faut espérer pour le monde et les Etats-Unis qu'il s'entoure des conseillers les plus compétents possible. Parmi les questions liées aux inégalités raciales, les USA sont marquées par de fortes inégalités devant la justice pénale, tant en ce qui concerne l'emprisonnement que la peine capitale : peut on penser que l'élection de Trump et les nominations à la cour suprême ensuite vont conduire à un renforcement des inégalités ou est-ce que rien ne va changer? Et qu'en est-il des rapports avec la police : ne peut on craindre de vives tensions? Il ne faut pas oublier également que les questions de police et de justice relèvent souvent du droit des Etats et des comtés aux Etats-Unis. Les shérifs par exemple sont élus par la population. Donc le président, fût-il Trump ou Obama, a très peu de prise sur le fonctionnement quotidien de la police aux Etats-Unis. Romain Huret : Il y a deux éléments de réponse. D'abord Trump a rompu avec le libre-échange dominant aux Etats-Unis. Depuis quarante ans il y a un consensus chez les républicains et les démocrates pour dire que le libre-échange est le pilier de la croissance. Trump a mis l'accent sur les effets néfastes en matière d'emploi de ce libre-échange, il veut renégocier les traités internationaux, renégocier les tarifs douaniers pour recréer de l'emploi industriel notamment aux Etats-Unis. Et c'est là toute la difficulté pour lui, car une partie des républicains, notamment les hommes d'affaires, sont toujours favorables au libre-échange, beaucoup par exemple pensent que la Chine est un eldorado économique extraordinaire, et Trump va donc devoir trouver un équilibre entre l'électorat ouvrier qui a voté pour lui et les hommes d'affaires qui ont également voté pour lui. Romain Huret : Je pense tout d'abord que les relations vont s'apaiser très vite, Trump bénéficiant de l'aura et du capital politique que lui confère l'élection. Il va aussi bénéficier d'un Congrès républicain. Pour la mise en œuvre du programme il va devoir hiérarchiser les grandes lignes du programme car il ne pourra pas tout appliquer immédiatement. Donc on va savoir très vite ce qu'il va mettre en oeuvre dès son arrivée à la Maison Blanche. Romain Huret : C'est une très bonne question, l'élection de Ronald Reagan avait provoqué la même consternation et incompréhension. Beaucoup pensaient qu'il était incapable d'exercer la fonction suprême, n'oublions pas que c'était un ancien acteur hollywoodien. Il ne faut pas oublier cela quand on voit qu'aujourd'hui Reagan est présenté comme l'un des plus grands présidents américains du XXe siècle. Dans le cas de George W. Bush, c'était davantage l'incompétence et la bêtise de l'individu qui inquiétaient que le programme lui-même. Une fois de plus, l'analogie est très, très forte avec Ronald Reagan et ce qui s'est passé en 1980. Romain Huret : Comme dit précédemment, il est facile de refaire le match après coup, quand on regarde les résultats aujourd'hui on peut essayer d'imaginer ce qu'aurait fait Bernie Sanders dans les Etats où Hillary Clinton a perdu la classe ouvrière blanche. Ce qui est certain, c'est que cette classe ouvrière blanche n'est plus acquise à un parti depuis trente ou quarante ans, mais oscille sans cesse entre l'un et l'autre. Les mêmes électeurs qui ont voté Obama en 2008 et 2012 ont cette fois choisi Trump. Romain Huret : Oui, absolument, dans les deux cas on voit bien se réaffirmer l'idée de nation, l'idée de souveraineté des peuples, mais je dirais aussi que, ce qui rapproche ces deux événements, c'est le volontarisme. Dans les deux cas les citoyens ont eu le sentiment de reprendre leur destin en main et Trump a parfaitement incarné ce retour du volontarisme politique. Même si ses idées paraissent absurdes et impossibles à mettre en œuvre, il a été élu pour agir et pour mettre un terme à ce qui apparaît comme inéluctable. Aussi bien que l'Union européenne apparaissait comme un horizon indépassable en Grande-Bretagne, la mondialisation aux Etats-Unis apparaissait comme inéluctable, et Trump a promis de mettre un terme à ça et de faire en sorte que l'Amérique reprenne son destin en main. Romain Huret : L'abstention, beaucoup d'observateurs l'avaient remarqué au cours du mois d'octobre et en novembre, est à lier à l'absence d'enjeux au cours des deux derniers mois de la campagne. Les débats ont été très personnalisés, peu intéressants sur le fond alors que les primaires avaient été intéressantes sur le fond. Les jeunes qui s'étaient investis massivement autour de Bernie Sanders semblaient beaucoup moins investis autour de la campagne de Mme Clinton. Il est probable que cette campagne très étonnante et iconoclaste sur la forme a conduit une partie de l'électorat à s'en désintéresser et il y a peut-être une réserve de voix importantes qui a manqué à Hillary Clinton. Romain Huret : Le programme en matière économique et sociale est très conservateur et rien ne laisse penser qu'il va favoriser le travail des femmes et l'émancipation féminine. Néanmoins il a promis de faciliter par exemple le congé maternité, qui n'existe pas aujourd'hui aux Etats-Unis, mais, de manière révélatrice, ce congé ne concerne que les femmes et pas les hommes, qui auraient pu rester aussi à la maison, ce qui montre bien la vision traditionnaliste des femmes qu'a Donald Trump. On sait que déjà qu'aux Etats-Unis, il existe de grandes inégalités, notamment vis-à-vis des différentes communautés afro-américaines, hispaniques... N'est-il pas à craindre que ces inégalités soient encore plus exacerbées avec l'élection d'un candidat aux propos parfois ouvertement xénophobes et dont les discours semblent avoir libérés la paroles raciste parmi certains de ses électeurs? Merci d'avance pour votre réponse. N'oublions pas qu'un tiers des hispaniques ont voté pour Donald Trump. Romain Huret : Comme tout président, il va être limité par les contre-pouvoirs, c'est le fonctionnement traditionnel de la démocratie aux Etats-Unis. La presse, la Cour suprême, la société civile, le Congrès seront amenés à tamiser, modérer, reprendre ses propositions de lois. Cela étant dit, il bénéficie d'un Congrès républicain, ce qui pourrait faciliter l'adoption d'une grande partie de son programme. C'est une alliance tout à fait étonnante, il ne faut pas réduire le vote de Trump juste à une Amérique déclassée. L'histoire se répète, Reagan avait de la même façon réussi à rassembler ces deux Amériques. Romain Huret : Ce qui a changé depuis trente ans aux Etats-Unis, c'est la mondialisation et ses effets sur une partie du pays. La mondialisation a créé une Amérique à deux vitesses. D'un côté une Amérique très éduquée, très qualifiée, très diplômée, qui trouve des emplois stables et participe pleinement au rêve américain, le vit ; de l'autre une Amérique moins diplômée, moins qualifiée, et qui ne croit plus au rêve américain pour elle-même et pour ses enfants. On voit que depuis huit ans les candidats qui l'emportent promettent de redonner du sens au rêve américain et de le partager à ces deux Amériques. Bonjour Le Monde, pardon si cette question a déjà été posée mais il est quand même aberrant de voir que la candidate qui a obtenu le plus de voix n'est pas élue. Le nombre de grands électeurs est-il bien proportionnel à la population de chaque Etat? La répartition de grands électeurs pour chaque Etat a-t-elle été modifiée par le passé? Est-il possible et envisageable que ce système électoral qui paraît bien archaïque soit réformé à l'avenir? Les grands électeurs choisis dans chaque Etat en fonction du résultat du vote populaire se réuniront dans la capitale de leur Etat et voteront directement pour le président. Le dépouillement de leur vote aura lieu quinze jours plus tard au Sénat, à Washington. Pourtant, il faut savoir que 24 des 50 Etats américains disposent de textes qui obligent les grands électeurs à suivre le verdict populaire. Surtout, il faut savoir que ces représentants sont désignés par les partis ou les candidats à la présidence. Les votes contraires au verdict sont donc très rares. La nette avance de M. Trump sur sa rivale rend donc cette hypothèse hautement improbable. Trump entend vraiment mener des politiques visant à améliorer les vies des familles de travailleurs dans ce pays, moi ainsi que d'autre progressistes sommes prêts à travailler avec lui. Des vitrines de magasin ont été brisées et des poubelles incendiées. La police a riposté en tirant des gaz lacrymogènes,selon l'agence Reuters. Comme dans la fable, le flatteur vit aux dépens de celui qui l'écoute. Mais ce que ne dit pas la morale, c'est ce qui se passe après. Mais 'souvent la foule trahit le peuple', prévenait Victor Hugo. Belle définition du populisme. Trump, avec ses obsessions sur la fermeture des frontières et le renvoi des étrangers, ne peut maintenant que décevoir. La première victime de sa politique économique, ce sera justement cette foule blanche qui l'a fait président … Elle ne va pas tarder à s'apercevoir que le visage que lui présente Trump, celui de l''America great again' , est un mirage. Le retour à la politique classique? Une démocratie sur Internet? Un tirage au sort des élus? Qui sait si, finalement, le cheval de Caligula ne finira pas par être nommé consul. Trump est une forme de précurseur. Une procédure lourde et difficile à appliquer car cela requiert une majorité des deux tiers au Congrès, suivie par une ratification de trois quarts des Etats. La Bourse de Tokyo a fini jeudi en hausse de près de 7 %, effaçant ainsi la chute de 5,4 % enregistrée la veille. L'indice Nikkei a gagné 6,72 %. Hongkong gagnait 2 %, Sydney 2,8 % et Séoul 1,8 %. Le marché a été soutenu par Wall Street, qui a terminé mercredi en hausse de plus de 1 %, les investisseurs s'étant vite remis de leur accès de panique après la victoire inattendue de M. Paris ou encore Francfort ont fini sur un gain confortable.

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